Lors des rencontres préalables (2 ou 3) je vous propose de faire connaissance, d’évaluer avec vous la teneur de vos difficultés, puis que nous réfléchissions à un soin adapté. Nous définissons ensemble les modalités de nos rencontres, à votre rythme et selon vos ressources (type de soin engagé, objectifs, horaires, fréquences, etc.).
A ce stade, il est important que vous preniez le temps de choisir votre psychothérapeute, le type de travail psychique dans lequel vous êtes prêt à vous investir, et que vous soyez tout à fait à l’aise dans votre choix.
Toute thérapie a un début et une fin. Pour chacune nous prévoyons des temps de bilan pour en évaluer ensemble l’évolution, l’indication, et envisager sa poursuite ou son arrêt.
La durée sera brève dans le cas d’un soutien psychologique ponctuel ou d’une thérapie EMDR qui suit une méthode semi directive. Généralement, les rencontres durent quelques semaines ou quelques mois.
Dans une psychothérapie, l’approche est non directive, nous allons à votre rythme, en appui avec un lien de confiance qui se construit. La durée est moins prévisible. Elle dure généralement de quelques mois à quelques années.
Quelques soient les méthodes utilisées, ce qui va définir la durée du soin dépend surtout de la complexité de votre problématique, de l’ancienneté de vos difficultés, et des ressources dont vous disposez :
Je vous accompagne activement à la résolution d’une difficulté en travaillant sur vos représentations, votre communication, vos comportements et vos émotions. Il s’agit de vous aider à discerner, dans des situations précises, ce qui est de vous et de l’autre, de réfléchir à votre responsabilité dans un contexte, et de trouver des solutions concrètes. Le soutien psychologique aide à trouver l’apaisement face à un problème transitoire ou relativement léger.
Les aides et obstacles dans votre vie sont pris en compte : entourage, hygiène de vie, situation scolaire ou professionnelle, environnement social et culturel, activité sportive, artistique ou créative, supports intellectuels, etc. Nous réfléchissons ensemble à un environnement de vie qui nourrisse vos besoins.
Nous explorons vos ressources personnelles (qualités, compétences, expériences) pour renforcer votre confiance en vous et vous aider à faire face aux tracas de la vie.
Afin de vous apaiser nous pouvons également utiliser des approches corporelles (relaxation, pleine conscience, respiration) pour vous permettre de retrouver un état de détente.
La psychothérapie analytique n’a pas directement pour objectif la disparition rapide des symptômes même s’il peut en avoir les effets. Dans ces consultations nous nous engageons vers des remaniements psychiques plus approfondis, en se centrant surtout sur votre réalité de vie interne.
Nous écoutons les troubles dans ce qu’ils cherchent à dire. Ils sont l’expression d’un déséquilibre plus global dont on veut comprendre le sens pour retrouver de la cohérence personnelle. Cette démarche offre plus de lucidité sur soi et sur les événements pour mieux assumer son existence.
La psychanalyse c’est aider les gens à devenir ce qu’ils sont.
Françoise Dolto
Pour cela, nous faisons un pas de côté sur les aspects visibles , et les pensons de façon plus distanciée. Dans ces consultations, j’interviens moins activement pour vous suivre davantage « là où vous allez ».
Ainsi, par la fiabilité du cadre, la régularité et par une écoute discrète et sans jugement, vous êtes encouragé(e)s à avancer dans l’exploration, par la parole, de vos préoccupations profondes, en toute liberté. Techniquement, ce travail s’appuie sur le principe d’association libre, vous êtes invité(e)s à dire spontanément « tout ce qui vous passe par la tête ».
Les problématiques affectives peuvent se déployer dans l’espace de soin et sur la relation thérapeutique, être accueillies et pensées pour se transformer.
Cliniquement l’approche psychanalytique vise à assouplir les défenses pour mettre à jour des conflits internes sous-jacents afin de les résoudre. Bien souvent, c’est le ré-accordage entre une représentation et un affect qui va permettre un ré ajustement avec soi-même.
Traduite de l’américain « Désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires », elle est un traitement créé par la psychologue Francine Shapiro en 1987. Par des mouvements oculaires ou stimulations bilatérales alternées, elle vise à « digérer psychiquement » des expériences de vie douloureuses en relançant les processus neurophysiologiques d’auto-traitement naturels (méthode dite du Traitement Adaptatif de l’Information).
L’EMDR a fait l’objet de nombreuses études scientifiques internationales. Elle est reconnue dans le traitement du trouble de stress post traumatique par l’OMS (2013), l’INSERM (2004 et 2015) et la Haute Autorité de la Santé (2007). »
La thérapie peut durer quelques séances (trauma isolé) ou se prolonger sur plusieurs mois dans le cas de thérapie plus globale, selon la complexité des situations. Une séance dure de 60 à 90 mn et, lorsqu’elle se termine, généralement, le patient ressent une nette amélioration.
L’EMDR ne permet pas d’oublier ou de transformer le passé, mais elle en abaisse le vécu douloureux.
Lorsqu’un événement a été mal assimilé, parce qu’il dépasse les capacités d’intégration de la personne (traumatisme, stress ou émotion intense), des images et sensations liées à ce vécu sont stockées dans le système nerveux central. Elles peuvent se réactiver dans le présent au moindre rappel et saturer le système nerveux autonome, jusqu’à créer des symptômes parfois très invalidants : anxiété, dépression, panique, phobies, crises de colère, impulsivité, déficit d’attention-concentration, troubles du comportement (relationnel, alimentaire, sexuel, etc.), sentiments de déréalisation, etc.
Le traitement par mouvements oculaires vise alors à débloquer les informations psychocorporelles des souvenirs tout en réactivant les zones cérébrales du retraitement pour réenclencher un processus d’assimilation. Cette thérapie a des effets simultanés sur le corps (équilibrage et apaisement), les émotions (expression et régulation) et les pensées (confiance en soi, nouvelles perceptions de la situation, pistes de résolution).
Lorsque le patient est prêt on peut démarrer le traitement. Les souvenirs perturbants à l’origine de la problématique du patient sont alors retraités, l’un après l’autre. Le patient est invité à se concentrer sur le souvenir traumatisant et toutes ses composantes (sensation, émotion, pensée négative sur lui), puis à suivre le mouvement des doigts du thérapeute en laissant venir ce qui lui vient spontanément. Certaines autres stimulations bilatérales peuvent être utilisées. C’est un processus de libre association des sensations, émotions, pensées, qui se déroule alors, comme lorsque nous rêvons la nuit. Entre chaque série de stimulations, le patient dit ce qui lui vient spontanément à l’esprit.
Le praticien continue les stimulations jusqu’à ce que le souvenir ne génère plus de perturbations chez le patient.
Le retraitement de ce souvenir se termine par l’installation d’une pensée positive, que de bonnes sensations corporelles confirment.
De façon générale, l’activité physique et les techniques psychocorporelles ont des effets neurophysiologiques protecteurs vis-à-vis du stress, de l’anxiété et des symptômes dépressifs.
Il s’agit surtout d’une hygiène de vie qui participe à la bonne santé mentale et doit s’entretenir au même titre que la sécurité matérielle, des relations affectueuses, des activités épanouissantes, une place reconnue dans la société, etc.
Comme les traitements médicamenteux, ces approches traitent le symptôme et non la cause, mais leur simple usage suffit dans certains cas à soulager le patient et lui permettre de garder son équilibre de vie (travail, vie sociale, etc.).
Par un recentrage sur les sensations corporelles, une attention sur les perceptions du moment présent et un ralentissement de la respiration, les approches psychocorporelles opèrent artificiellement une modification des réactions du système nerveux autonome, sur lesquelles nous n’avons habituellement pas prise, pour mettre l’organisme en état de détente.
Les techniques que je peux proposerdans le cadre de l’accompagnement psychologique sont la relaxation (Jacobson, Schultz ou Bergès), l’attention de pleine conscience ou des techniques de respiration ciblées.
« La médiation n’est pas une thérapie, c’est une proposition d’hygiène mentale, de style de vie »
Christophe André
On ne choisit pas ses émotions, mais on choisit ce qu’on va en faire
P. Jeammet, pédopsychiatre
Consultation 45mn : 65 euros
Sauf circonstances médicales ou exceptionnelles, le règlement des consultations non annulées 48 heures à l’avance est du.
Pour toutes demandes de prise en charge financière, je vous invite à vous tourner vers votre mutuelle santé, la plupart propose le remboursement de certaines séances.
Une science universitaire qui étudie et traite les troubles et la souffrance psychique des personnes